Novice et ayant peur des chiens j'ai adopté un grand chien de 3ans

En effet c’est ma fille Ado de presque 15 ans qui voulait absolument, de nouveau,  un chien depuis que le teckel de mes parents avec lequel elle a grandi est mort en 2008 à l’âge de 19ans. 

Après avoir essayé de la distraire avec (dans l’ordre de venue dans notre famille) un cheval, des hamsters, des oiseaux, deux chats et une tortue, j’ai finalement cédé (ou plutôt me suis senti prête à assumer et prendre la responsabilité) le 22 décembre de l’année 2015 !

Pendant un bon bout de temps on s’était toujours informé et renseigné quelle race pourrait aller avec notre mode de vie et remplir nos critères (pas chasseur cause balades à cheval en forêt, poil court, pouvoir rester seul) mais une fois la décision prise j’ai d’abord un peu surfé sur « le bon coin » - chemin par lequel j'ai attérie sur le forum « Relais des beaucerons ». En visitant les annonces de ces loulous à adopter et en regardant leurs photos, je me suis senti touché par leur douceur immense. Chose très important pour moi, car à la base : MOI j’ai peur des chiens ! Ma fille touche à tous les animaux et a un don pour les cas difficiles (son cheval il était bon pour l’euthanasie car après qu’on lui ait cassé le dos dans le sport et l’aie maltraité par des méthodes illégales pour qu’il lève ses jambes plus haut, il n’était plus montable et dangereux – aujourd’hui c’est une crème qui suit ma fille sans longe quand ils font une promenade à pieds !). 

Donc ayant peur des chiens et n’y connaissant pas grande chose (je m’étais certes occupé du teckel de mes parents, mais ceci consistait à le promener, le nourrir et chercher au poste de police quand il se faisait attraper une fois de plus après une fugue (il était capable de ne pas rentrer pendant des jours quand il était amoureux et bivouaqué devant la porte d’une chien en chaleur – ah ! et il était bagarreur avec ses congénères et avait mordu ma fille une fois sur le nez quand elle lui poussait des cornichons dans la gueule, alors que ça sentait la saucisse à table et une fois dans l’oreille quand elle lui mettait du vernis à ongles tout partout alors qu’il voulait dormir en paix).

Avec un léger battement de cœur j’ai donc fait mon tour à la SPA à Mulhouse (je ne voulais pas décevoir ma fille, mais je n’étais pas sure, si je serais capable d’adopter un de ses loulous qui aboient tellement fort et que je n’oserais jamais approcher). 

Et là presque au fonds je L’AI vue : mon Django. Il m’a regardé droit dans les yeux avec une douceur et un amour inouï ne faisant aucun bruit ou aboiement ! (Je crois – ou bien, plutôt je suis persuadé qu’il avait très bien senti que s'il voulait se faire adopter par moi, il fallait qu’il soit tranquille ;-)). 

Entre nous, du moins, moi envers lui, c’était l’amour au premier regard, il m’inspirait confiance et j’ai donc pu aller tout naturellement vers lui et le prendre avec moi sans trop réfléchir.

C’est seulement à la maison que j’ai réalisé qu’en fait je ne le connaissais pas, ne savait rien sur les raisons de son abandon (il était trouvé errant) donc ses vices cachés.  

Ça a pris 14jours jusqu’à ce qu’il ait compris que chez nous s’était sa nouvelle maison (le deuxième jour il m’avait glissé en ouvrant la porte et est parti faire sa promenade seul au village en allant à la rencontre des gens – aujourd’hui il me colle et n’accepte d’être promené que par nous). 

Et bon, je me suis rendu compte qu’il savait très bien aboyer avec une voix bien forte et terrifiant la premier fois quand on avait rencontré un congénère alors que Django était en laisse. C’est son seul défaut jusqu’à aujourd’hui… 

Sinon ? Aucun dégât à la maison (il pique mes chaussures ou des fringues dans le panier à linge sale mais seulement pour dormir dessus !), je suis épatée par la rapidité avec laquelle il apprend et surtout la volonté de le faire  (une fois max. deux fois lui montrer ce qu’un attend de lui) ! La laisse on a abandonné au bout de trois semaines : il part en forêt mais reviens max. 2 minutes plus tard pour vérifier si on est bien là où il pense qu’on devrait l’être (c’est trop marrant d’observer sa réaction quand on se cache). Il a très vite compris quand est-ce qu’on le prend avec et quand il doit rester seul (très bon gardien : ma femme de ménage n’a pas pu rentrer seule à la maison alors qu’il avait déjà fait sa connaissance mais là on avait était avec). Bref, je ne sais pas si c’est son caractère ou son vécu qui font qu’il fasse tous pour nous plaire !

En résumant : je ne pense pas qu’un jour je me fatiguerai de nouveau avec un chiot (notre teckel on a eu tous petit), étant obligé de le sortir tous les deux heures, faisant tous son éducation ou tu es obligé de répéter la même chose 100fois et plus… Selon mon expérience c’est tellement plus facile avec un chien adulte ! Mais ce qui est encore plus important à mon avis, c’est  
A : de très bien se renseigner comment un chien fonctionne 
B :  essayer de comprendre ce qu’il veut nous dire et respecter « son avis » et caractère, 
C :  trouver une manière adéquate mais positive et cohérente de lui faire comprendre, ce qu’on veut de lui 
et D :  ne pas se fâcher quand il ne comprend pas : VOUS VOUS êtes mal exprimé – essayez d’une autre manière. Un chien du refuge veut plaire et ferra tous ce qui est dans son pouvoir pourvu vous l’aimiez et le garderiez.